Présentation

La Noue s’est constituée autour de notre pratique commune de la socianalyse.

Nous intervenons à deux ou trois, en France métropolitaine, Suisse, Belgique, Luxembourg, et dans les autres pays limitrophes si le groupe est tout ou partiellement francophone.

L’intervention

socianalytique, c’est quoi ?

Intervenir, c’est agir

Nous considérons le groupe comme une forme sociale produite par une construction dynamique et vivante, le fil conducteur de l’intervention est donc lui aussi dynamique et composé collectivement tout au long du travail d’enquête.

Nous sommes des tiers extérieurs qui provoquons un dérangement : nous partons du postulat que perturber un système social nous permet de mieux le connaître. Le dérangement causé par notre présence est un outil d’analyse, de même que les projections dont nous sommes les objets ou les sujets. La reconnaissance de notre « non-neutralité » nous rend très vigilantes au fait de soutenir les analyses produites par les personnes elles-mêmes et de mettre à distance nos propres représentations.

L’analyse collective

Nous cherchons à construire les conditions qui permettent aux protagonistes de faire eux-mêmes collectivement l’analyse de leurs dynamiques. Nous nous appuyons sur la figure de l’assemblée : nous proposons que soient réunies toutes les personnes impliquées dans le problème en question. Chacun.e.s sait quelque chose que d’autres ne savent pas forcément. Il s’agit de soutenir la fonction critique d’un groupe et de lui permettre de réfléchir hors des cheminements habituels de ses pensées et pratiques. Ceci afin d’aboutir à d’autres visions d’un problème et d’accéder à la complexité d’une situation. L’intégration de nouvelles dimensions amène souvent à refonder des modèles dont les disfonctionnements ont été à l’origine d’une demande d’intervention externe.

La transversalité

Nous nous affranchissons des frontières entre disciplines et spécialités. La diversité de nos parcours respectifs encourage cette pluralité d’approches. Ce décloisonnement permet « la prise en compte des interactions entre individuel et collectif, l’imbrication du tout et des parties, la vision de la question sous l’angle des acteur.ice.s, en même temps que sous l’angle du système et des structures »*Manuel de socianalyse – Christiane Gilon et Patrice Ville).

Nous nous intéressons aussi bien aux discours des personnes, à leur imaginaire et à leur dimension symbolique qu’aux faits et à la base de l’organisation du groupe.

Des interventions
courtes

Nos interventions durent entre 3 et 5 jours sur des journées complètes, à 2 ou 3 intervenantes. Cette concentration, qui entraîne la suspension de la configuration habituelle du groupe, est propice au travail d’analyse collective. Cette modalité relève aussi d’un certain pragmatisme : le temps est souvent une raison du blocage à l’intervention. Il est difficile de trouver les conditions pour réunir sur un temps conséquent tout un groupe de personnes et de suspendre son activité.

Le rythme de nos interventions n’est pas pour autant figé et tend à s’adapter à chaque situation rencontrée. Après ces premiers jours intenses, nous pouvons proposer au cas par cas des formes de présence plus souples.

Présentation

La Noue s’est constituée autour de notre pratique commune de la socianalyse.

Nous intervenons à deux ou trois, en France métropolitaine, Suisse, Belgique, Luxembourg, et dans les autres pays limitrophes si le groupe est tout ou partiellement francophone.

L’intervention socianalytique, c’est quoi ?

Intervenir, c’est agir

Nous considérons le groupe comme une forme sociale produite par une construction dynamique et vivante, le fil conducteur de l’intervention est donc lui aussi dynamique et composé collectivement tout au long du travail d’enquête.

Nous sommes des tiers extérieurs qui provoquons un dérangement : nous partons du postulat que perturber un système social nous permet de mieux le connaître. Le dérangement causé par notre présence est un outil d’analyse, de même que les projections dont nous sommes les objets ou les sujets. La reconnaissance de notre « non-neutralité » nous rend très vigilantes au fait de soutenir les analyses produites par les personnes elles-mêmes et de mettre à distance nos propres représentations.

L’analyse collective

Nous cherchons à construire les conditions qui permettent aux protagonistes de faire eux-mêmes collectivement l’analyse de leurs dynamiques. Nous nous appuyons sur la figure de l’assemblée : nous proposons que soient réunies toutes les personnes impliquées dans le problème en question. Chacun.e.s sait quelque chose que d’autres ne savent pas forcément. Il s’agit de soutenir la fonction critique d’un groupe et de lui permettre de réfléchir hors des cheminements habituels de ses pensées et pratiques. Ceci afin d’aboutir à d’autres visions d’un problème et d’accéder à la complexité d’une situation. L’intégration de nouvelles dimensions amène souvent à refonder des modèles dont les disfonctionnements ont été à l’origine d’une demande d’intervention externe.

La transversalité

Nous nous affranchissons des frontières entre disciplines et spécialités. La diversité de nos parcours respectifs encourage cette pluralité d’approches. Ce décloisonnement permet « la prise en compte des interactions entre individuel et collectif, l’imbrication du tout et des parties, la vision de la question sous l’angle des acteur.ice.s, en même temps que sous l’angle du système et des structures »*Manuel de socianalyse – Christiane Gilon et Patrice Ville).

Nous nous intéressons aussi bien aux discours des personnes, à leur imaginaire et à leur dimension symbolique qu’aux faits et à la base de l’organisation du groupe.

Des interventions courtes

Nos interventions durent entre 3 et 5 jours sur des journées complètes, à 2 ou 3 intervenantes. Cette concentration, qui entraîne la suspension de la configuration habituelle du groupe, est propice au travail d’analyse collective. Cette modalité relève aussi d’un certain pragmatisme : le temps est souvent une raison du blocage à l’intervention. Il est difficile de trouver les conditions pour réunir sur un temps conséquent tout un groupe de personnes et de suspendre son activité.

Le rythme de nos interventions n’est pas pour autant figé et tend à s’adapter à chaque situation rencontrée. Après ces premiers jours intenses, nous pouvons proposer au cas par cas des formes de présence plus souples.